Rencontres sur fond de contestation Encore une fois, les syndicats de l'enseignement d'Agadir ont mordu la poussière. Cette fois-ci, leurs piètres histoires qu'ils ne cessent de rabâcher, à cor et à cri, à longueur de journée, se sont effritées comme un fétu de paille. A Tiznit, lors de la tenue du conseil d'administration de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) du Souss Massa Drâa, mercredi dernier, les trouble-fêtes ont beau s'époumoner, le ministre de tutelle n'hésita point de les faire envoyer balader. On ne peut alors ergoter indéfiniment des vétilles, sans se casser le nez. Toutes leurs balivernes se sont, alors, effondrées face à l'éveil et la fermeté du ministre qui tenait sèchement à ce que les huit enseignantes regagnent leurs classes, délaissées depuis septembre dernier. On plaindra l'attitude de ces syndicalistes qui, en présence du ministre, du directeur de l'académie régionale et délégués préfectoraux, bredouillaient des «perfidies» à l'encontre de leur ennemi-juré, sans jamais évoquer les vraies causes du corps enseignant et du système scolaire. On retiendra également l'incapacité de ce groupuscule malintentionné de tenir un discours cousu et circonspect, pouvant convaincre l'interlocuteur. Le ministre a bien d'autres chats à fouetter... En effet, bien avant cette audience, somme toute bredouille pour ceux qui ont tendance de pêcher dans les marécages, le ministre avait aussi fustigé le travail de l'académie au niveau de la gestion procédurière afférente à la liquidité dont les entrepreneurs, les enseignants et autres avaient déploré les lenteurs languissantes. Certes, il est indispensable, dans une période de crise générale, de mener une politique de rationalisation en termes de dépenses. Cependant, il convient également de souligner la nécessité d'une bonne gouvernance au niveau du budget. Dans ce sens, le responsable gouvernemental a soumis à l'imposante assistance cet appel sans amalgame inhérent aux obligations des divisions et des services relevant des académies et des délégations. «Quiconque faillirait à ses devoirs administratifs, de quelque registre que ce soit, est exposé illico à la révocation! Le salaire équivaut irrémédiablement au travail», dira-t-il sans ambages. Dans le même sillage, il se montra fort surpris face aux arrêts de travail sans fondements auxquels il va falloir, poursuit-il, mettre un terme, dans l'intérêt des apprenants. D'autre part, rétorquant à une réflexion émanant de la délégation de Tinghir, il demandera à ce que les établissements scolaires délabrés soit réfectionnés, car présentant un danger permanent pour les enfants. Enfin, au terme de ce conseil d'administration de Tiznit qui s'est déroulé sur fond de protestations tous azimuts et qui s'est soldé, comme à l'accoutumée, par le déferlement des chiffres et de rubriques, il est bien temps de crier, haut et fort, que l'académie de Souss Massa Drâa est prise en otage par l'incompétence, l'approximation et le déficit. Jamais l'AREF du SMD n'est tombée aussi bas. Elle est bien révolue l'époque où l'académie était une ruche au sein de laquelle s'affairaient les compétences (dont le délégué actuel d'Agadir Ida Outanane) pour donner à cette entité tout l'éclat, en termes d'action pédagogique et socioculturelle, de prestation intellectuelle, d'accord partenarial... qui se répercute positivement sur tout le territoire de la région Souss Massa Drâa et environs. Aujourd'hui, personne ne parle de cette affreuse décadence dont sont responsables les actuels décideurs. Pas même des syndicats dont le seul souci est de régler les comptes avec celui d'Agadir qui s'obstine à tenir tête à leurs caprices. Il est bien révolu aussi le syndicalisme intègre...