L'agenda électoral devrait se préciser dans les prochains jours. Ce processus, rappelle-t-on, concerne la mise en place, dans leur nouvelle configuration, des communes urbaines et rurales, les chambres professionnelles, les conseils préfectoraux et provinciaux, les collèges des salariés, les Régions et enfin la Chambre des Conseillers. Selon des sources concordantes, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, réunira, au cours de cette semaine, sa majorité gouvernementale (Parti de justice et développement (PJD), Parti de l'Istiqlal (PI), Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le Mouvement populaire (MP)). Lors de cette réunion, la coalition gouvernementale sortira avec une visibilité dans ce sens. Par la suite, ajoutent les mêmes sources, le chef du gouvernement, qui mène les concertations cette fois-ci et non pas le ministère de l'Intérieur comme fut le cas lors de toutes les précédentes échéances électorales, consultera les partis de l'opposition (Union socialiste des forces populaires (USFP), le parti authenticité et modernité (PAM) et l'Union constitutionnelle (UC)) ainsi que toutes les autres formations politiques, même celles non représentées à l'Hémicycle. Après cette étape, une première vision devrait être dégagée quant au calendrier pour l'organisation de ce processus électoral. Ensuite, les différentes parties se pencheront sur la préparation de l'arsenal juridique devant régir ces échéances électorales qui s'inscrivent dans le cadre de la concrétisation des contenus de la nouvelle Constitution. D'aucuns indiquent qu'il s'agira d'un marathon et de séances marathoniennes au niveau du Parlement avant la validation des textes juridiques en question. Et en parallèle, le gouvernement est appelé à trouver une formule pour le tiers sortant de la deuxième Chambre avant le mois d'octobre prochain.