L'international marocain Mehdi Benatia, défenseur central de la formation italienne d'Udinese, intéresse plusieurs grands clubs européens, dont l'anglais Manchester United, le Paris-Saint Germain français, l'AC Milan, la Juventus, l'Inter Milan et Naples, italiens, ou encore le Anji Makhatchkala russe, rapporte vendredi le journal français «L'Equipe». Sous contrat avec l'Udinese jusqu'en 2016, Benatia suscite déjà les convoitises de ces clubs qui “prennent des renseignements à son sujet”, croit savoir le journal sportif français, sous le titre “Benatia les fait saliver”. Pour le journal, si l'Udinese occupe actuellement la tête de la Série A (Championnat italien) devant la Lazio Rome, l'AC Milan ou la Juventus, “elle le doit autant à Antonio Di Natale, meilleur buteur du championnat, qu'à Mehdi Benatia”. “C'est une évidence: à vingt-quatre ans, le défenseur central est devenu une pièce essentielle du club du Frioul, qu'il a rejoint durant l'été 2010”, estime le chroniqueur de « L'Equipe » dans une correspondance de Milan. Quatrième la saison dernière, l'Udinese “continue de grandir et Benatia, à la tête de Série A (4 buts encaissés en 10 journées), avec”, écrit-il. Pourtant, souligne-t-il, rien n'aurait laisser deviner, il y a peu, que l'international marocain né à Courcouronnes, en France où il a été formé, d'abord à l'Institut National Français de Clairefontaine (2000-2002) puis à Guingamp (2002-2003), serait aujourd'hui “l'un des meilleurs joueurs de la Série A”. Il n'a jamais eu l'occasion de faire ses preuves en Ligue 1 française, “que ce soit avec Marseille (2003-2006) ou avec Lorient (2007-2008)”. “Avant d'exploser en Italie”, il n'a pu goûter qu'à la L2, à Tours (2006-2007) et à Clermont (2008-2010), relève le journaliste. “J'avais des qualités à l'époque, mais peut-être que les gens ne voulais pas les voir. Je vous garantis qu'en L2 j'avais fait des matches intéressants”, assure le footballeur marocain qui rêve de rejoindre l'AC Milan où il est déjà apprécié par l'entraîneur Massimiliano Allegri. Son parcours impressionne notamment, au Maroc, le sélectionneur de l'équipe nationale, le Belge Eric Gerets, lui même ancien défenseur de l'AC Milan où il souhaite voir atterrir l'international marocain. “Il est rarement mis en difficulté, même s'il n'est pas extrêmement rapide. Ça veut dire qu'il est intelligent”, souligne-t-il, alors qu'en Italie, Antonio Cabrini, ancien défenseur de la Juventus et collaborateur du sélectionneur italien, relève que “si un joueur s'impose dès ses débuts en Série A, ça signifie qu'il est très fort”.