Demain, le 5 octobre, coïncide chaque année avec la journée mondiale de l'enseignement. Un événement, certes festif, cependant, s'érige bien en occasion opportune pour faire le point des réussites mais aussi des tares et des avatars de ce département, considéré comme la seconde cause nationale après l'intégrité nationale. En fait, le secteur de l'éducation et de la formation est, sans nul doute, problématique partout dans le royaume, vu les retards qu'a enregistrés la charte nationale, consolidée actuellement par la mise en œuvre du programme d'urgence dont l'ultime soupir sera rendu la saison scolaire à venir. La région Souss Massa Drâa, de par ses indigences infrastructurelles et de son étendue géographique jonchée d'exclusion, de précarité et de pauvreté, demeure l'une des zones où l'effort est consistant et l'enjeu est sensible. L'Académie, new look, en charge de ce dossier épineux et complexe se démène comme un beau diable pour relever ce défi colossal. Le communiqué rendu public, il y a juste quelques jours en cette occasion universelle, met en exergue toutes les mesures et les actions entreprises dans le sens de la réforme et de la réhabilitation de la chose éducative dans tous ses états. Il a fallu, a priori, mettre sur place une forte mobilisation de tous les acteurs du domaine et une implication intelligente de tous les partenaires aussi bien institutionnels qu'économiques et associatifs. Depuis l'avènement de la nouvelle direction, nombre de prouesses en termes d'assainissement et de rationalisation, ont été mises en place, à tel point que cette instance régionale s'est hissée, en si peu de temps, aux tout premiers plans dans tel ou tel compartiment, en termes de gouvernance et de gestion, de créativité et d'innovation, d'approches participatives, de performances partenariales, de réalisations inhérentes à la scolarisation, à la rétention, à la qualité des prestations…Mieux encore, ce souci continuel de mener toutes les composantes à épouser cette ébauche fédératrice incite l'Académie à maîtriser d'une manière substantielle, les prérogatives financière et pédagogique, en compagnie de ses constituantes auxquelles des touches de responsabilisation leur ont été initiées, à leur grande satisfaction. Sur le plan intellectuel, culturel et créatif, des activités d'envergure ont vu le jour en matière de relance et de réforme. En dépit donc des contraintes qui ont toujours ralenti ses élans de haute notoriété, l'Académie, il faut bien le reconnaître, a pu se frayer un réel chemin vers l'adoption et “le nettoyage” du secteur de l'enseignement de l'emprise de la dépravation, par toutes les parties concernées, conformément aux directives royales et aux instructions des autorités de tutelle. En effet, c'est de l'intégrité humaine dont il est question à travers la préparation de l'enfant pour des lendemains meilleurs. Cette philosophie d'une grande teneur civique ne peut échapper à un personnage averti et profond dont ne cesse de faire preuve le nouveau Directeur de cette institution régionale. On est donc en passe de se mettre au service de la reconstruction, rectifier le tir à chaque fois que cela s'avère nécessaire et évoluer en véritable interprète des valeurs que prône le Maroc d'aujourd'hui, celles de la transparence et de la probité. Seulement voilà, les troubles-fêtes de cette éclaircie dans le domaine de l'éducation et de la formation réagissent encore et s'apprêtent dès maintenant à tenter vainement de gâcher cette embellie par un nouveau débrayage le jour même où la communauté éducative se prépare à fêter sa journée planétaire. Les poches de résistance montrent de nouveau le bout du nez et se lancent dans une vaine opération de perturbation, de déstabilisation et d'allégation, commanditée par une poignée de “chahuteurs” qui essaient de dérouter des interlocuteurs forts conscients de ces affabulations. D'autant plus que cette campagne telle un fétu de paille est plutôt politicienne montée en toutes pièces et animée par des réactions vindicatives. On ne peut alors hypothéquer tout le sort d'une région par des conduites pareilles, alors que toute une panoplie de bonnes volontés s'évertuent à faire aboutir les fondements de la réforme éducative dont les principaux artisans restent, en grande partie, les forces démocratiques et progressistes de la nation. Au temps des années de plomb où les militants de première heure sacrifient leur vie pour un Idéal, celui du Maroc juste et prospère, les obscurantistes et le opportunistes cherchent à semer le désarroi au sein de l'école publique, meurtrie par la disette et la déficit, en particulier dans l'arrière pays. Les séquelles du Makhzen continuent malheureusement à bourdonner dans leurs oreilles et à s'en prendre à toutes les flammes étincelantes tel que cela se produit, au grand jour, dans l'Académie du Souss Massa Drâa. Il va falloir donc couper court à ces chauves-souris qui ne persistent à faire grincer la machine du progrès, en dénonçant leurs manies abjectes et appuyant fortement le processus de la réforme.