Dans le cadre de l'opération «portes ouvertes du PPS», des conférences sont organisées par le parti à travers toutes les régions du pays. Animées par des membres du bureau politique du PPS, ces conférences, dont les thèmes s'articulent autour du contenu de la nouvelle constitution, connaissent une participation et une affluence très importante de militants du parti, des sympathisants et de nombreux citoyens. Dans cet ordre d'idées le bureau provincial du PPS à Derb Soltan Al Fida, a organisé une rencontre débat le mardi 23 aout 2011 à partir de 21H 30 à la bibliothèque municipale Derb Soltan. Dans le cadre de l'opération nationale : «portes ouvertes du PPS», AbdelAhad Fassi Fihri et Fatima Ferhat, membres du bureau politique, ont animé une conférence débat le Mardi août 2011 à la bibliothèque municipale de Derb soltan. Le thème de cette importante intervention «quelle nouvelle génération des réformes politiques après la nouvelle constitution ?» répond aux préoccupations de l'heure. Une assistance nombreuse a répondu présent à cette conférence débat. Il y avait tous les membres du bureau provincial du PPS de Derb Soltan Al Fida, les membres des bureaux locaux, des membres du comité central, des dirigeants et des militants du parti dans la région ainsi que des citoyens venus en grand nombre apprécier cette initiative d'échange et de partage. A cette occasion, nombreux sont ceux qui ont rallié les rangs de la formation politique du PPS, dont, faut-il le rappeler, les portes sont chaleureusement ouvertes à toutes et à tous . Dans son intervention, AbdelAhad Fassi a fait remarquer que des acquis appréciables, très importants, notamment au niveau des libertés et d'équilibre des pouvoirs, ont été réalisés grâce à la nouvelle Constitution. Il s'agit d'une Loi fondamentale ambitieuse qui a ouvert la voie vers de nouvelles réalisations et ambitionne de mettre fin à certains fléaux notamment la corruption et le clientélisme. La nouvelle Constitution, a poursuivi Abdelahad Fassi Fihri, a posé les jalons d'une régionalisation élargie consacrant la pratique démocratique d'une manière concrète, estimant que cette Loi fondamentale demeure une œuvre humaine, elle ne peut être figée dans le temps et son succès reste tributaire de la mobilisation de l'ensemble des citoyens en vue de la concrétiser. Abordant le volet relatif à la gouvernance, AbdelAhad Fassi a surtout mis l'accent sur l'aspect essentiellement politique de la gouvernance plutôt démocratique qui, en fait, conditionne l'expansion de la totalité des chantiers et des réformes mis en marche par notre pays. Il n'est plus donc question d'une terminologie communément connue sous forme de «bonne gouvernance», mais bel et bien d'un concept constitutionnel matérialisant nombre de fondements de la nouvelle loi suprême, notamment la consécration des droits, des libertés, de l'approche participative, de la solidarité, de la parité femmes-hommes… S'agissant des rencontres réunissant principalement des cadres et des intellectuels dans le cadre du programme «portes ouvertes» lancé par le PPS, Abdelahad Fassi, dans l'une d'elles, a tenu à rappeler que cette initiative n'est pas nouvelle, mais les circonstances, les conditions, les agissements et les dépassements dont ont fait preuve certains responsables dans le passé ont été pour beaucoup dans le désintérêt dont ont fait montre beaucoup de cadres et intellectuels vis-à-vis de la politique . L'on sait en effet, que les intellectuels et les cadres des partis politiques ont été par le passé «dégoûtés» de la politique eu égard aux pratiques malsaines qui ont pollué le champ politique à commencer par la falsification des élections, la marginalisation des partis nationaux et démocratiques, le mépris du militantisme et de l'engagement politique, la suspicion. En consacrant des rencontres avec des cadres et des intellectuels de notre pays , dans le cadre du programme «portes ouvertes», le PPS se trouve pleinement dans son rôle d'autant plus que le contexte nouveau créé dans le pays est opportun, ce qui bien entendu permet aujourd'hui d'entrevoir de meilleurs horizons afin que ces cadres et ces intellectuels participent pleinement à la vie politique du pays et qu'ils puissent parallèlement assumer des responsabilités nationales tout en apportant leur compétence, leur savoir et leur expertise . Il ne fait aucun doute que toutes les actions qui sont aujourd'hui entreprises par le PPS sont de nature à permettre l'émergence d'une vie politique et partisane saine et d'élites honnêtes, compétentes et capables de dynamiser les institutions de la nouvelle constitution. Mais cela ne pourra se concevoir ni donner des résultats positifs que si la mise en œuvre des nouvelles générations des reformes politiques contenues dans la nouvelle constitution feront face aux problèmes qui entravent le développement de notre pays, à savoir l'égalité des chances, l'exclusion, l'éducation, la précarité, la pauvreté, le chômage, l'accès aux soins, la justice, la liberté d'expression … Concernant les procédures opaques peu voyantes qui permettent à certains de bénéficier d'avantages, il faudra dans ce cas en finir avec les passe-droits de toute sorte octroyés dans l'opacité totale. Comme il faut en finir avec les cessions du patrimoine foncier de la collectivité à des intérêts très privés sous prétexte d'encouragement de l'investissement ou de promotion du logement social; en finir avec les nominations à des postes de haute responsabilité (et souvent aussi de haute rentabilité…) sur des critères qui n'ont rien à voir avec le mérite et tout à devoir à la politique de corruption de l'élite. Aujourd'hui il s'agit de tirer un trait définitif, de couper avec certaines pratiques du passé afin de garantir la transparence des prochaines élections. Il convient de maximiser les peines afin de limiter les pratiques frauduleuses. Mais il faut aussi avoir présent à l'esprit que la réussite du scrutin ne pourrait être garantie sans une impartialité totale des autorités politiques envers tous les partis politiques. Au terme de la conférence qui s'est achevée très tard, la parole fut donnée à l'assistance qui ne s'est pas privée en posant des questions très pertinentes. Pour conclure, nous dirons que pour promouvoir un nouveau climat politique, pour permettre une réelle et sincère mobilisation nationale, il est indispensable de mettre en place tous les mécanismes pour répondre aux aspirations légitimes du peuple à la liberté, la dignité et la justice sociale qui sont des préalables pour instaurer la confiance en l'avenir. A noter que les choses étaient organisées d'une manière professionnelle sous la supervision du secrétaire provincial du PPS à Al Fida Mers Sultan, Rachid Lebchir.