Pour le chef commercial de la F1, Sean Bratches, il est "très important" pour la Formule 1 d'avoir une course en Afrique. En 1958, la F1 avait pris ses quartiers à Casablanca, sur le circuit d'Ain-Diab. Une "journée noire", rappelle le site spécialisé Soy Motor. La course avait été remportée par l'Anglais Stirling Moss mais son compatriote Stuart Lewis-Evans y avait perdu la vie après l'incendie de sa voiture. La reine du sport de course a ensuite eu sa place sur le continent jusqu'en 1993. "La Formule 1 avait déjà couru en Afrique du Sud -il y a une piste historique à Kyalami- mais on m'a dit que pour des raisons politiques, cela avait cessé historiquement. Nous cherchons à court terme à organiser une course là-bas", a raconté Sean Bratches. La ville ocre, équipée d'un circuit, attire déjà les foules avec le championnat Formule E, la série électrique. Et c'est elle-même qui s'est proposée d'accueillir le championnat F1. "Le Maroc et Marrakech nous ont contactés de manière proactive pour y organiser un grand prix. Il y a un grand intérêt", a confirmé le chef commercial de la F1. Pour la saison 2019, les courses ont lieu sur 21 circuits différents sur tous les continents sauf l'Afrique. L'Australie (Melbourne), le Bahreïn (Sakhir), la Chine (Shanghai), Azebaïdjan (Bakou), l'Espagne (Barcelone), Monaco, le Canada (Montréal), la France (Le Castellet), l'Autriche (Spielberg), la Grande-Bretagne (Silverstone), l'Allemagne (Hockenheim), la Hongrie (Budapest), la Belgique (Spa-Francorchamps), l'Italie (Monza), Singapour, la Russie (Sotchi), le Japon (Suzuka), le Mexique (Mexico), les Etats-Unis (Austin), le Brésil (Sao Paulo) et Abu Dhabi (Yas Marina). Pour la prochaine saison, le Maroc aura-t-il sa place dans la liste?