Les travaux de la 14ème édition du Sommet des affaires USA-Afrique ont pris fin, vendredi à Marrakech, après trois jours d'échange et de débats constructifs autour du thème « construire ensemble l'avenir ». Organisé par le gouvernement marocain, en partenariat avec « Corporate Council on Africa » (CCA), cet événement a connu la participation d'une importante délégation gouvernementale américaine, de ministres africains et de décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d'affaires africains. Il a servi d'occasion d'établir des partenariats d'affaires tripartites Etats-Unis-Maroc-Afrique orientés vers l'avenir. « Nous pouvons dire fièrement que le Maroc a organisé un Sommet extraordinaire, qui a connu un franc succès », s'est félicité le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de clôture de ce Sommet. Dans ce sens, le ministre a fait savoir que ce conclave a rassemblé plus 1.500 participants, six ministres des Affaires étrangères, plus de vingt ministres représentant des secteurs différents et plus de cinquante pays africains », ajoutant que 80% des participants sont issus du secteur privé. « Plus de 450 d'entreprises américaines étaient présentes, ce qui est énorme, alors que plus de 5.000 mises en relations ont été initiées entre des représentants des secteurs public et privé », s'est félicité le ministre, ajoutant que le Sommet a également connu la signature de plusieurs contrats d'affaires entre des entreprises américaines et africaines. Tout en rappelant que plus de 40% des participants étaient des femmes,Mezzour a exprimé ses remerciements aux 250 représentants de médias nationaux et internationaux qui ont assuré la couverture de cet événement de portée mondiale. Pour sa part, le ministre ghanéen du Commerce et d'Industrie, Alan Kyerematen, a indiqué que le Sommet a constitué « une riche expérience en ce sens qu'elle nous a offert l'opportunité de partager nos idées et nos expériences à propos des programmes actuels du gouvernement américain visant à soutenir l'Afrique ». « Le Sommet a également donné aux secteurs public et privé africains l'opportunité de fournir leur vision sur le futur des relations entre les Etats-Unis et l'Afrique, notamment dans le contexte post-Covid », a relevé Kyerematen. Dans ce sens, le ministre ghanéen a affirmé que ce Sommet jette les fondements pour un « engagement plus profond entre les Etats-Unis et l'Afrique, ainsi qu'entre les secteurs privé et public des pays africains, et entre les secteurs privés en Afrique et aux Etats-Unis ». De son côté, la présidente et CEO du « Corporate Council on Africa » (CCA), Florizelle Liser, a souligné que ce Sommet a offert l'opportunité d'insister sur l'importance d'une action conjointe des gouvernements américain et africains, ainsi que des secteurs privés africain et américain, « pour faire avancer les investissements et les relations économiques et commerciale entre les Etats-Unis et l'Afrique ». « Nous sommes très honorés et ravis de travailler en étroite coopération avec le gouvernement marocain et d'avoir le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », s'est-elle félicitée, ajoutant que le CCA est engagée à œuvrer de concert avec le Maroc pour faire avancer les relations économiques entre les Etats-Unis et l'Afrique. Dans un panel à la clôture de ce Sommet, les intervenants ont été unanimes à plaider en faveur de la la conjugaison des efforts des gouvernements, des institutions financières multilatérales, des institutions de financement du développement, des fonds souverains et des investisseurs du secteur privé pour accélérer le développement économique et la prospérité. Dans ce sens, ils ont salué l'annonce par la vice-présidente des Etats-Unis, Mme Kamala Harris, du Sommet des dirigeants Etats-Unis-Afrique en décembre prochain à Washington, qui discutera des défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 14è édition du Sommet d'affaires USA-Afrique a été marquée par l'organisation de dialogues de haut niveau, de sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du Continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d'agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d'infrastructures et d'intégration des écosystèmes industriels. Offrant l'occasion d'établir des partenariats d'affaires tripartites USA-Maroc-Afrique orientés vers l'avenir, ce Sommet a représenté aussi une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l'Afrique et partenaire économique de référence pour les USA.