Commerce extérieur : baisse de l'indice des valeurs unitaires à l'importation de 1,6% et hausse de l'indice à l'exportation de 0,5% au T3-2024    La sécurité alimentaire britannique fait valoir les relations agricoles croissantes avec le Maroc    Le Français NGE décroche un contrat ferroviaire stratégique entre Casablanca et Nouaceur    Conseil de sécurité : Des pays proches du Maroc parmi les nouveau membres non-permanents    Le départ du numéro deux du Bureau de liaison israélien à Rabat lié «à des raisons strictement personnelles»    Fatna Sarehane : Crédible, engagée... et une juriste pas comme les autres !    Le Maroc : le noyau dur de l'Afrique    Crédits et dépôts bancaires: les clignotants plutôt au vert à fin novembre    La nouvelle gare routière d'Es-Semara ouvre ses portes    La Marocaine Khadija Bendam nommée 1ère vice-présidente du Conseil International des Sociétés Nucléaires    Régime de voyage : Nouvelle simplification des procédures pour les étudiants à l'étranger    Vie et mort du principe de non-ingérence algérien (1962-2025)    Nissim Kalibat, l'Israélien extradé par le Maroc, bientôt inculpé    USA: Sécurité renforcée à New York après l'attaque meurtrière à la Nouvelle Orléans    Avarie de deux pétroliers en mer Noire : 2.400 tonnes de produits pétroliers déversées en mer    Deux agents de police blessés dans l'explosion d'un engin non encore identifié à Berlin    Liga. MAJ / J12 : Valence accueille le Real ce soir    Botola D1/J17: SCCM-FUS en ouverture ce soir    Supercoupe d'Italie: Juventus-AC Milan, ce soir, pour une place en finale    Prison locale Tanger 2 : La situation sanitaire ne suscite pas d'inquiétude    Températures prévues pour le samedi 04 janvier 2025    Abdellatif Hammouchi annonce de nouvelles nominations sécuritaires    L'exploitation de la nouvelle gare routière d'Es-Semara entamée    Etudes à l'étranger : l'Office des changes émet une circulaire qui annonce un assouplissement du régime de voyage    Nouvelle : Quand la résistance armée se cache dans l'ombre des draps    Quand et pourquoi faire une échographie en l'absence de symptômes ?    L'Humeur : A Casablanca le 21-Juin est une hérésie    Nigeria. Nouvelle voie tracée pour l'industrie pharmaceutique à l'horizon 2030    Portrait. Souad Mouktadiri : la 1ère pilote marocaine à participer au Rallye Dakar 2025    France. Un influenceur algérien appelle au meurtre des opposants au régime militaire et se fait arrêter    Sénégal. L'or en tête de liste des produits d'exportation    Présidentielle au Gabon. Le calendrier sera respecté    Le temps qu'il fera ce vendredi 3 janvier 2025    Conseil de sécurité: De nouveaux membres font leur entrée pour deux ans    Réouverture conditionnelle du poste-frontière de Melillia : Rabat veut faire de cette cité "une ville marocaine de plus", craint le Parti populaire    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    La créativité marocaine à l'honneur au Festival Tamouda Bay de culture Afro-méditerranéenne    «Nour est un personnage problématique et complexe»    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Affaire Moubdi : Report du procès de l'ex-ministre au 9 janvier    La délégation de Mamelodi Sundowns arrive à Casablanca    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    Qatar : Voici les dates de la Coupe arabe 2025    Reconstruction post-séisme : des entrepreneurs arrêtés et d'autres poursuivis pour escroquerie    Les supporters du WAC interdits de déplacement !    Olympique de Marseille : Amine Harit poussé vers la sortie    Le Festival du livre africain de Marrakech revient pour sa 3e édition    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Usages licites du cannabis: Trois questions à Lamia Tazi, Vice-présidente de la FMIIP
Publié dans Al3omk le 03 - 06 - 2022

Lamia Tazi, Vice-présidente générale de la Fédération Marocaine de l'Industrie et de l'Innovation Pharmaceutique (FMIIP) explique, à la MAP, l'impact de la légalisation du Cannabis sur l'économie nationale et ce, à l'occasion de la tenue, jeudi à Rabat, de la 1ère réunion du Conseil d'administration de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC).
Quel serait l'impact de la légalisation du Cannabis sur l'économie nationale ?
D'abord, je tiens à dire qu'en tant qu'opérateur pharmaceutique et Vice-présidente générale de la Fédération Marocaine de l'Industrie et de l'Innovation Pharmaceutique (FMIIP), je suis intéressée par cette filière prometteuse que représente l'exploitation du Cannabis à des fins thérapeutiques.
Je ne peux que féliciter les initiatives avant-gardistes prises par le Maroc, d'abord par la promulgation en juin 2021 d'une loi sur ce domaine et ensuite par la création de l'ANRAC.
Le fait de se doter rapidement d'un arsenal juridique sur l'exploitation licite du Cannabis comprenant, en plus du décret sur l'octroi des licences publié récemment, d'autres textes juridiques sur les modalités de fonctionnement de l'Agence, indique la volonté de notre pays de se positionner parmi les pionniers dans un secteur qui pèsera jusqu'à 230 milliards de dollars à l'horizon 2028.
Il y a aussi un potentiel indéniable sur les exportations marocaines qui seront considérablement dopées par cette filière dans les années à venir, surtout vis à vis des marchés comme l'Europe.
Que pensez-vous du rôle de l'ANRAC ?
Les prérogatives octroyées à l'ANRAC en vertu de la loi sont élargies couvrant les autorisations, les licences et les contrôles.
Elles permettront d'évaluer et de suivre de façon efficace et efficiente l'ensemble des étapes par lesquelles passera le Cannabis, garantissant ainsi une traçabilité sur toute la chaîne de valeur.
Le fait que dans le Conseil d'Administration de l'ANRAC siègeront plusieurs ministères est une chose positive, surtout le ministère de la Santé qui apportera son expertise en matière d'enregistrement et de suivi des produits pharmaceutiques et des compléments alimentaires.
Comment les entreprises pharmaceutiques se préparent-elles à accueillir cette nouvelle étape ?
Vu que le sujet reste encore méconnu pour la plupart des pays, les industriels pharmaceutiques ont jugé nécessaires de démarrer par des études aussi diverses que pointues, avec comme but d'aboutir à des business models clairs, pérennes et ambitieux pour une industrie légale du Cannabis.
Nous sommes convaincus que cette filière représente une aubaine de développement et nous ne pouvons que saisir cette opportunité. Plusieurs traitements pourront être dérivés du Cannabis et solutionner des problèmes de santé majeurs comme l'épilepsie et les scléroses en plaques.
Le traitement des douleurs est également une piste pour l'exploitation du Cannabis à des fins thérapeutiques.
Cela dit, en plus du Cannabis, nous pensons aussi que les plantes médicinales dont regorge notre pays pourront être valorisées à usage thérapeutique.
La FMIIP a organisé des journées d'études et des réunions d'experts nationaux et étrangers sur le Cannabis et sur les plantes médicinales et a récemment signé une convention de coopération avec l'Agence Nationale des Plantes Aromatiques et Médicinales (ANPMA).
Des opérateurs pharmaceutiques nationaux se sont liés en partenariat avec les universités nationales en vue de démarrer des projets communs de recherche scientifique et d'innovation dans cette filière. En conclusion, je peux vous affirmer qu'une fois les différentes composantes de l'écosystème national du Cannabis sera opérationnel, des opportunités légion s'offriront au Maroc en termes d'emplois, de création des richesses, d'innovation et de recherche scientifique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.