C'est un tournoi de plus en plus international qui se déroule les 2 et 3 décembre à Bordeaux. Cette année, le Québec et la Roumanie viendront compléter les rangs des pays déjà représentés au sein de la compétition, tels l'Espagne, le Maroc ou encore la Chine. C'est l'OEC de Casablanca qui a organisé le 2e Tournoi de gestion au Maroc, qui s'est déroulé à la Bourse des valeurs de Casablanca (BVC), vendredi, sous le secrétariat de Benjelloun Touimi Abdelmajid. Etaient en lice les équipes suivantes : ENCG-Settat, HEM Casablanca, ENCG-Agadir, ESG Casablanca, ESCA Casablanca. Ces équipes devaient gérer un groupe de sociétés avec filiales. Le jeu, conçu par Archè International, a intégré en simulation la gestion de réserves en devises, chose qui n'est pas prévue dans l'étape marocaine (voir encadré). C'est l'équipe ENCG-Agadir, vainqueur du tournoi, qui est sélectionnée pour participer au 12e Tournoi international de gestion de l'OEC d'Aquitaine, d'ailleurs jumelé à son partenaire casablancais. Plusieurs actions ont été menées notamment en formation, assistance technique et lancement d'un institut spécialisé. Les deux partenaires procèdent à l'échange d'expériences entre membres et d'informations sectorielles et régionales, tout en contribuant à la création d'un réseau professionnel.Il y a quelques années, c'était en Aquitaine que les experts-comptables stagiaires exerçant à l'étranger étaient inscrits. Entre estuaire de la Gironde et océan, niché au cœur des vignes des plus grands crus du Médoc, le Relais de Margaux, ambassadeur international de l'art de vivre « à la française» sera le Parrain du 12e Tournoi international de gestion, placé sous le signe du bien-être. Ouverte aux étudiants des filières gestion, comptabilité, audit, économie et finance, cette compétition traduit la volonté des experts-comptables de faire découvrir leur profession à des jeunes qui la méconnaissent encore trop. C'est une occasion pour mettre en exergue des talents académiques et une passerelle entre l'OEC et le monde universitaire. Comptabilité, fiscalité, droit social, juridique, gestion de patrimoine et stratégie, sont le quotidien des entreprises autant qu'elles sont des matières d'enseignement. Les étudiants, qui deviendront experts-comptables, chefs d'entreprises, responsables de services sociaux ou comptables, doivent avoir une connaissance solide complétée par une approche pratique de la vie de l'entreprise. La profession est mobilisée pour leur apporter cette expérience. L'enjeu du Tournoi de gestion, mais aussi de la «nuit qui compte» est de favoriser le renouvellement d'une profession riche et diversifiée, passionnante et de préserver un environnement économique stabilisé par des acteurs qui en maîtrisent les contours. L'équipe ENCG-Agadir, vainqueur du grand prix de l'édition nationale et du challenge « Rentabilité», a reçu un chèque de 6000 DH ainsi qu'un autre de 500 euros remis par l'EOC Aquitaine en contribution à ses frais de séjour à Bordeaux. Le challenge «Marketing» est revenu à l'équipe HEM Casablanca alors que celui «Gestion de trésorerie» était pour l'ENCG Settat. Enfin, celui «Gestion financière» est revenu à l'ESG Casablanca. Les prix destinés aux challenges étaient sous forme d'un chèque de 2000 DH avec des trophées de participation. Au terme d'une tournée au Maroc qui l'a conduit à Rabat, Meknès et à Casablanca, Jean-Louis Trintignant revient en star à Agadir après 10 ans d'absence, avec, sur son cœur, quelques-uns des meilleurs poèmes de trois poètes du XXème siècle : Jacques Prévert, Boris Vian et Robert Desnos. La soirée du samedi 2 novembre dans la salle polyvalente de l'IF Agadir, plus de 200 personnes sont venues découvrir pour les uns et redécouvrir pour les autres les subtilités de la langue française, et son aptitude à traduire des moments forts de l'histoire de l'humanité avec la voix d'un grand acteur. J.L Trintignant s'est amusé à prêter sa voix à ces trois poètes et transmettre à son public d'Agadir une sensibilité et une finesse, toutes deux à la hauteur de son talent. Le chat et l'oiseau, Complainte du cheval, Dans ma maison…de Jacques Prévert, Qu'y a-t-il ?, Je mourrai d'un cancer, Je voudrais crever…de Boris Vian et Les 400 coups, L'éléphant, qui n'a qu'une patte, La rue Saint Martin de Robert Desnos, une vingtaine de poèmes de trois grands poètes qui ont marqué l'histoire littéraire française de leur époque et par là même l'esprit et la sensibilité de J.L.Trintignant pour le grand plaisir d'une salle comble, très attentive de bout en bout au spectacle. « Ce sont des textes pleins d'humour, ils parlent de l'amour et de la mort, de l'après-guerre avec légèreté et c'est ce qui me plaît ». Et de reprendre lors d'une petite discussion après le spectacle : « Je me suis appliqué à ne pas dire leur poème politique mais leur poésie de l'amour et de la mort ». Très concentré, J.L.Trintignant a déclamé une vingtaine de poèmes de sa voix profonde, rassurante, bercé par les airs d'une musique pour violoncelle et jouée subtilement à l'accordéon par Daniel Mille. Fin et discret, l'artiste septuagénaire, emporté par les subtilités linguistiques des vers scandés a fait preuve d'un impressionnant sens de l'humour avec des « Je suis vieux, j'ai pas tellement de mémoire » alors qu'il venait allégrement de survoler une vingtaine de poèmes ou encore « Je suis très ravi que le public n'ait pas quitté la salle avant la fin du spectacle »…. D'ailleurs le ton a été donné dès le départ du spectacle avec une touche provocatrice. « Les applaudissements c'est la pire des choses qui puisse arriver à un mauvais acteur », ce qui n'a empêché la salle de lui réserver à la fin de son spectacle un standing ovation de quelques minutes. L'âge ne semble pas avoir entamé la bonne humeur, contagieuse ce soir-là, d'un grand nom du cinéma et du théâtre français.