Le Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS) a procédé à la constitution des cinq commissions, prévues par son règlement intérieur, au cours d'une session extraordinaire qui s'est ouverte jeudi à Rabat. Il s'agit de la commission des affaires sociales, de développement humain et de l'environnement, de la commission des Affaires extérieures et de la coopération, de la commission de la défense des droits de l'homme, des libertés publiques et des populations des camps, de la commission des affaires économiques, de l'éducation et de la formation et de la commission de promotion de la culture Hassanie, de l'information et de la communication. Dans une déclaration à la presse, en marge de cette réunion, le secrétaire général du CORCAS, M. Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, a indiqué que cette session extraordinaire constitue un prolongement de la première session tenue en avril dernier, au cours de laquelle le règlement intérieur du Conseil a été adopté et approuvé par SM le Roi. Et de souligner que l'examen du projet d'autonomie des provinces du sud est le point essentiel à l'ordre du jour de cette session extraordinaire, étant donné qu'il constitue une question fondamentale pour l'avenir et traduit la vision royale pour le règlement définitif de la question du Sahara et la réalisation d'une réconciliation parfaite et historique entre les fils du Sahara et l'administration nationale dans les domaines politique, économique, social et culturel. Il constitue également un exemple de traitement des questions et des conflits de manière démocratique et dans la transparence, a-t-il dit. L'ensemble des 141 membres du CORCAS, a-t-il ajouté, vont intervenir trois jours durant en vue de présenter leurs visions au sujet du projet d'autonomie et des questions et préoccupations qu'il devra comporter, relevant que ce projet "requiert du temps pour que soient examinés ses aspects juridiques et organiques, le but étant d'aboutir à un projet applicable qui sera soumis à la haute appréciation de SM le Roi. » Il a ajouté que le CORCAS avait reçu des réponses des associations qu'il avait contactées pour les informer du rôle du Conseil et de sa volonté de "clore ce dossier qui a occasionné des souffrances et des problèmes".