Six migrants de l'Afrique subsaharienne, impliqués dans des violences envers des agents de la force publique, ont été interpellés, lundi 16 janvier à Casablanca, lors d'une opération de police visant à évacuer des camps de migrants près de la gare routière Oulad Ziane. Depuis l'après-midi du lundi 16 janvier, des images montrant des affrontements entre des migrants subsahariens et les forces de police ont fait le tour de réseaux sociaux. D'après la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), les migrants qui vivaient dans des camps illégaux près de la gare routière de la métropole ont jeté des pierres sur les agents de la force publique au moment d'entamer l'évacuation desdits campements, ce qui les a menés a recourir aux moyens d'usage. Les affrontements avec la police ont, ainsi, entrainé la blessure d'un policier et des dégâts matériels sur un total de cinq véhicules de la DGSN. L'opération a donné lieu à l'arrestation de six suspects qui ont été placés en garde à vue, sous la supervision du parquet compétent en attendant l'achèvement des investigations en cours afin de déterminer les circonstances des affrontements. Les incidents n'ont pas manqué de faire réagir des acteurs de la société civile, notamment l'Association marocaine des droits humains (AMDH) qui a dénoncé sur sa page Facebook, des « violences » lors de l'expulsion de migrants. Il est à noter que nombre d'emplacements connaissent une présence de plus en plus dense de migrants subsahariens, parfois installés en familles dans des campements insalubres, notamment sur un chantier d'extension du Tramway en dessous du pont près de la gare routière de la capitale économique.