Athlétisme Spécialistes des meetings Difficile de ne pas tiquer. Mais il vaut peut-être mieux commencer par saluer l'exploit à sa juste valeur. Le marathonien Abderrahim Goumri vient de sortir un grand exploit au marathon international de New York en s'adjugeant la deuxième place en 2 h 09' 16'', derrière le Kenyan Martin Lill qui l'a devancé par une petite douzaine de secondes. De l'avis de tous, Goumri a réalisé une grande course, preuve d'une forme exceptionnelle qui n'a rien à voir avec celle affichée lors du tout dernier championnat du monde à Osaka où il a tout simplement abandonné bien avant de venir à bout de la première moitié de la course. Le double champion du monde avait, lui, déclaré forfait pour le même championnat, mais quelques semaines plus tard, à la surprise générale, il a sorti le grand jeu au marathon de Londres ratant d'un cheveu la première place du podium. Seule la photo finish l'a départagé avec le vainqueur. Ce n'est, après tout, qu'une coïncidence, tout comme cette fronde manifestée à la veille du départ pour Osaka par les marathoniens retenus dont les deux noms précités et qui réclamaient que soient revus à la hausse leurs indemnités et émoluments. Equipe nationale Les nouveaux de Michel Tests différents mais tout aussi intéressants pour le onze national, version Henri Michel. Pour jouer, la France le 16 novembre à Saint Denis et le Sénégal, quatre jours plus tard, à Créteil, il a convoqué la plupart de ses habitués de l'équipe nationale depuis quelque temps, mais aussi des tous nouveaux qui seraient à découvrir sous les couleurs nationales. Il en est ainsi du sociétaire de Schalke 04, Mimoun Azouagh, ou le médian de CSK Sofia, Abderrahmane Kabous ou encore le milieu offensif d'Auxerres Kamal Chafni. Mais le retour le plus attendu, c'est bien celui de Tarik Sektioui qui vient d'ailleurs de réussir, avec Porto, un vrai festival et un but d'anthologie, en Champion's League contre l'OM. C'est de bon augure pour la suite. Football Le sommet puni Après une petite trêve, demi-finales de la coupe obligent, le championnat reprend ses droits ce week-end avec des matchs qui s'annoncent intéressants sur le papier du moins. Mais il y en a un qui sera pratiquement vidé de sa substance puisque condamné au huis-clos. A quoi ressemblerait en fait un Raja / FAR sans public ? Mais qu'est ce qu'on n'aurait pas fait pour lutter contre le hooliganisme ! Que reste-t-il alors ? Peut-être un certain CODM / WAC avec l'espoir de le voir se disputer dans les normes et sans violence. Ou encore ce très indécis JSM / IZK qui devra permettre à l'équipe de Lâayoune de retrouver sa fougue du tout début. Pendant ce temps, le MAT, très hésitant jusque-là, doit subir l'épreuve safiote. L'entraîneur Jbaten sera suivi de très près. Handball La petite balle à l'honneur D'une pierre… trois coups. En une seule et même occasion, la FRMHB a réussi à rendre hommage à deux équipes nationales de la petite balle et à motiver celle qui s'apprête à quitter le pays pour prendre part aux jeux panarabes devant se dérouler en Egypte et ce en présence de beau monde avec, en tête, la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nawal El Moutawakel. Les « A », ayant pris part au dernier championnat du monde, se sont ainsi vu remettre la récompense pécuniaire promise par l'ex- président, le regretté Abdelmoumen Jawhari. Les cadets n'ont pas, non plus, été oubliés pour leur participation honorable au championnat du monde aux Emirats. Championnat du monde de Bodybuilding Deux Marocains se distinguent Il s'agit de Mohamed Najib et d'Anas Ahjij, deux champions marocains de haut calibre qui ont concouru dans l'une des catégories les plus dures de ces championnats du monde de Corée qui se sont tenus du 26 au 29 octobre 2007. Deux places d'honneur pour deux athlètes qui ont dû faire face à la négligence et à l'oubli des instances de tutelle. Des mois de préparation qui coûtent très cher, un minimum de 50 000 dhs pour obtenir des résultats dignes d'un concours aussi grand qu'un championnat mondial. Passés haut la main les contrôles antidopage, les deux Marocains, Mohamed Najib et Anas Ahjij ont livré une belle bataille en Corée pour finir dans une finale très disputée où ils ont obtenu de belles places d'honneur, avec des diplômes de distinction qui ont été salué de la part du président de la fédération internationale de Body Building (IFBB), Rafael Santoja. Jeux panarabes Présence en force Avec une bonne quinzaine de disciplines, le sport marocain a choisi d'être représenté en force à la onzième édition des jeux panarabes prévus au Caire entre les 11 et 25 novembre. Les espoirs reposent en premier sur l'athlétisme habitué à donner satisfaction à ce niveau. Les athlètes nationaux seront ainsi présents même dans les épreuves techniques dans l'espoir de briguer le plus de médailles et de contribuer ainsi à l'obtention d'un classement final satisfaisant. Des noms, entre bien d'autres, constituent de réels espoirs de médailles tels Hachlaf ou Zine dans le 3000 steeple ou encore Maaroufite dans le 5000… En tennis, on semble avoir misé grand en retenant l'homme en forme du moment Rabi Chaki comme chef de file d'une équipe qui compte également Laarej, Amrani et Ziadi. Et chez les filles, c'est Mouhtassine, Ifrakh, Elallami et Lalami. Il y a le taekwondo également avec ses Azrouri, Benabderassoul…, mais aussi le karaté, l'haltérophilie, le handball, la boxe… Equipe olympique Cap sur le Botswana Des changements au sein de l'équipe olympique en perspective du match contre son homologue du Botswana , le 17 novembre prochain, comptant pour les éliminatoires des JO de Pékin 2008. La liste des 21 joueurs retenus à l'occasion ne comporte pas un certain Chihi qui, pour rappel, n'avait pas apprécié son remplacement lors du dernier match contre le Cameroun et qui par ailleurs semble déçu de ne pas voir la FRMF tenir ses promesses de récompense financière pour le convaincre d'opter pour les couleurs du Maroc au lieu de celles de l'Allemagne. On constate également le retour, après une assez longue absence du militaire Msassi et du Wydadi Douliazel, revenus tous deux à la compétition après une période de flottement et surtout la répparition de Yahya Laraki, gardien de but que l'on n'a plus revu depuis le Mondial juniors de Hollande. Entre temps, il est passé du WAC au Raja où il attend toujours d'avoir sa chance. Le tout nouvel appel le plus marquant reste celui de l'attaquant de Bernoussi Houcine Hidaga, celui là même qui a crucifié le KACM en demi-finale. Carton rouge Ils sont légion à se disputer « le mérite » du carton rouge de la semaine. En tête de liste, ce Brazi, auteur d'un vilain coup de coude, et sans ballon, s'il vous plaît, et cet international d'arbitre qui n'a rien voulu voir et qui s'est sciemment abstenu de consulter son assistant. Pour rappel, ledit Brazi qui rentre d'un trop court séjour professionnel de France où il n'y a pas de place pour de tels individus, n'en est pas à sa première agression du genre. Il avait impunément descendu, et de la même manière, un joueur de Khémisset quand il portait les couleurs des FAR. S'arrêtera-t-il un jour ? Il est tout aussi récidiviste qu'un certain Kacimi auquel le brassard de capitaine n'a point suffi pour qu'il se mette à jouer au football et rien qu'au football. Et comment ne pas penser à ces WAC et FAR auteurs d'une bien piètre prestation, une triste caricature du football ? En guise de jeu, spectateurs et téléspectateurs ont eu droit à un jeu décousu, à des fautes aussi répétées que primaires. Le tout agrémenté de véhémentes protestations accompagnant chaque coup de sifflet. Franchement, il n'y a pas de quoi pavoiser. Vainqueurs et vaincus devraient se cacher. Cela s'applique aussi à l'ami Zaki qui doit oublier le Zaki keeper pour se concentrer sur le Zaki entraîneur. C'est bien lui qui a exigé et obtenu le recrutement de pas moins de dix neuf joueurs. Un record ! On comprend mal qu'il les traite pratiquement d'idiots et que lui, l'ex-gardien de but s'en prenne, de manière aussi gauche, à son propre gardien de but. C'est avec les mêmes, il a promis à tout Marrakech une saison exceptionnelle. Normal que le torchon brûle, le coach étant en passe de rater lamentablement le coche. Il a dû sans doute voir comment un Madih a su remonter le moral à un Jermouni pour qu'il parvienne à gagner, avec lui, l'épreuve fatale des tirs au but. C'est aussi cela le métier.