La neutralisation par les forces de sécurité tunisienne du groupe des terroristes salifistes, venus d'Algérie, au moment où ils s'apprêtaient à commettre une série d'attentats, a démontré une grande vigilance et une efficacité sans failles. Le soulagement de la population qui a succédé à cette neutralisation de ces menées criminelles des terroristes a été nettement remarqué. Surtout que les confrontations avec ces derniers qui ont abouti aux résultats souhaités et empêché le groupe salafiste d'atteindre ses objectifs, se sont effectuées sans qu'il n'y ait la moindre victime civile. Ceci prouve également que ces forces de sécurité tunisienne n'ont jamais fermé les yeux ni à l'égard de ces groupuscules ni envers ceux qui jouent leur jeu de loin parmi l'opposition illégale. Cette dernière qui n'avait pas hésité, ces derniers mois, à montrer son rapprochement avec un mouvement intégriste. Des représentants de cette opposition à l'étranger, sont allés, à travers des médias européens, jusqu'à défendre voire justifier le recours de ce mouvement intégriste à la violence pour s'imposer sur l'échiquier politique en Tunisie. Par ailleurs, cette nouvelle épreuve, a fait découvrir aux Tunisiens, l'opportunisme de certains opposants vivant dans le pays. En effet, les Tunisiens ont constaté la montée soudaine au créneau des personnes comme Radia Nasraoui, Sihem ben Sedrine ou Moncef Marzouki, qui ont essayé d'analyser les menées de ces terroristes salifistes en les motivant par un soi-disant déficit démocratique. Une nouvelle lecture erronée et une interprétation grave de la part de ces opposants qui cherchent un rôle par n'importe quel moyen, y compris de miser sur les terroristes. Ces personnes devraient maintenant, après leurs déclarations opportunistes, expliquer à leurs «mentors», notamment en France, comment des démocrates flirtent avec des terroristes allant jusqu'à justifier leurs actes, sachant que les Tunisiens auraient payé le prix de leur vie au cas où les attentats n'avaient pas été déjoués.