«Le régime algérien est activement impliqué dans les menaces à caractère terroriste dirigées contre le Maroc», a déclaré le mouvement 18-Septembre, mercredi 24 avril, dans un communiqué qui met en cause «un rôle français et une complicité condamnable» liée à la naissance d'une officine séparatiste «rifaine» qui a ouvert début mars un bureau à Alger. Le mouvement dénonce directement «la trahison et le collaborationnisme hasardé» des représentants du «Parti national rifain», Farouk Al-Rifi et le narcotrafiquant recherché Saïd Chaou, soulignant que des démarches suspectes détectées à Bruxelles n'ont pas échappé à la vigilance des vrais Rifains qui rejettent catégoriquement «cette créature difforme et chimérique sans crédit, conçue dans des cachots français, financée par les renseignements algériens qui veulent embrigader des terroristes et des anarchistes pour attenter à la stabilité du Maroc et à l'intégrité physique des habitants du Rif.» Le mouvement a précisé aussi que le régime algérien «est complice du terrorisme qui vise le Maroc puisqu'il soutient cette officine extrémiste, affirmant que le pouvoir en place nourrit le désordre et le chaos dans toute la région, mettant en garde contre toute tentative de troubler la stabilité du Rif.» Pour rappel, les indépendantistes du Mouvement d'autonomie de la Kabylie (MAK) qu'Alger a classé comme organisation terroriste, compte saisir les instances des Nations unies pour annoncer officiellement son intention de déclarer l'indépendance de la Kabylie.