Né le 11 avril 1966 à Ouled Taïma, chef-lieu des Houara dans la province de Taroudant, et père de deux enfants, Abdessamad Qaiouh a grandi dans une famille de propriétaires terriens et de commerçants. Né le 11 avril 1966 à Ouled Taïma, chef-lieu des Houara dans la province de Taroudant, et père de deux enfants, Abdessamad Qaiouh a grandi dans une famille de propriétaires terriens et de commerçants. Il fait partie d'une fratrie de six enfants, quatre frères et deux sœurs. Bercé dans un milieu à la fois conservateur et moderne, il apprend dès son jeune âge les rudiments de l'agriculture et l'amour de la terre. La politique, elle, fait partie intégrante de son environnement. Son père, Haj Ali Qaiouh, est connu pour être l'un des «champions de la longévité parlementaire» avec 6 mandatures successives comme député et une présence dans l'hémicycle depuis 1977, d'abord avec le Parti national démocrate, ensuite sous l'étiquette de l'Istiqlal. Il est également membre de la Chambre des conseillers depuis 2006. Après un baccalauréat obtenu à Agadir en 1986, Abdessamad Qaiouh part à Casablanca pour intégrer les premières promotions de l'enseignement privé au Maroc, et retourne à sa ville natale en 1988 avec un diplôme en commerce international en poche. Néanmoins, M. Qaiouh préfère de loin le travail sur le terrain et le monde des affaires. Ainsi, il rejoint aussitôt l'affaire familiale pour prendre, en 1992, la direction générale d'une société agricole privée spécialisée dans la production d'agrumes destinés à l'export. Son expérience s'enrichit davantage après une formation approfondie sur la gestion agricole en Afrique du Sud au milieu des années 1990. De retour au Maroc, Abdessamad Qaiouh rejoint le parti de son père (PND), à contrecœur, selon lui. A 31 ans, il devient député de sa région natale, en 1997, et le restera pour les trois prochains mandats. En 2002, il se présente, pour un deuxième mandat, dans la même liste que son père Ali Qaiouh, en deuxième position. Une liste qui n'obtient pas moins de 40.000 voix. Une année après, en 2003, il devient président du conseil provincial de Taroudant, poste qu'il occupera jusqu'à 2009. Entre-temps, le «clan Qaiouh» se sépare du PND et rejoint en 2004 le parti de l'Istiqlal. Une alliance stratégique et décisive qui donnera ses fruits quelques années plus tard. Au fil du temps, l'expérience politique et la popularité d'Abdessamad Qaiouh s'accroissent, notamment grâce aux différents postes qu'il a pu occuper, notamment la vice-présidence du conseil de la région Souss-Massa-Drâa et celle de la municipalité d'Ouled Taïma. Il est également membre des conseils d'administration de l'agence urbaine et de l'agence du bassin hydraulique de la région Souss-Massa-Drâa, de l'Académie régionale de l'enseignement et de l'Office de la mise en valeur agricole de la même région et d'Ouarzazate-Draâ-Ziz. En 2007, il se présente en tant que tête de liste du parti de l'Istiqlal dans la circonscription de Taroudant sud. Sa liste obtient 39.400 voix et décroche deux des quatre sièges prévus dans cette circonscription qui compte plus de 236.000 électeurs. Deux ans plus tard, en 2009, Abdessamad Qaiouh devient membre du comité exécutif du parti de l'Istiqlal, et aussi coordonnateur du parti dans la région de Souss-Massa-Drâa, chargé du dossier agricole, jusqu'à 2011 où il est invité à faire partie de l'équipe gouvernementale de Abdelilah Benkirane. Le 3 janvier 2012, Abdessamad Qaiouh est nommé par SM le Roi ministre de l'artisanat. A 46 ans, M. Qaiouh peut se targuer d'un parcours politique exemplaire. Désormais à la tête de l'artisanat marocain, il devra, entre autres, assurer la continuité de la Vision 2015 ainsi que celle du Plan de développement régional de l'artisanat (PDRA). Des challenges de plus… pour un habitué des challenges.