Lahbib Choubani a présidé de l'Observatoire civil de moralisation de la vie publique et de soutien à la transparence et président de l'Association des conseillers de la justice et du développement. Si Lahbib Choubani a été désigné ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, ce n'est pas pour rien. Un petit coup d'œil sur son parcours et l'on se rend compte que ce membre du gouvernement Benkirane a tous les atouts pour assurer la mission qui lui a été confiée. En effet, pour quelqu'un qui a participé à plusieurs recherches nationales et internationales sur le rôle des Parlements dans le renforcement et la protection des droits humains et représenté le Parlement à plusieurs missions diplomatiques, aucune fonction n'aurait mieux convenu. Ce natif de Boujaâd a décroché un baccalauréat en sciences expérimentales de l'Académie de Béni Mellal en 1981 et une licence en sciences physiques et chimiques de l'Ecole normale supérieure de Marrakech pour ensuite exercer le métier de professeur de physique de plusieurs lycées d'Errachidia, et ce jusqu'en 2002. Enseignant de physique, M. Choubani a connu un grand chamboulement dans sa carrière en opérant un petit tournant de parcours académique. M. Choubani a décidé de passer son baccalauréat en lettres modernes pour ensuite décrocher une licence en droit public français, option de l'administration publique de l'Université Mohammed V-Souissi de Rabat et un master en la gestion du développement social de la même université en 2011. Ce changement l'a conduit naturellement vers le département qu'il chapeaute aujourd'hui Parallèlement à cela, M. Choubani était président de l'Observatoire civil de moralisation de la vie publique et de soutien à la transparence et président de l'Association des conseillers de la justice et du développement. Il est également membre de la Commission centrale de la probité et de la transparence depuis 2009. Avant cette date, il a été président du groupe parlementaire et président de la Commission de la justice, de législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants. Au sein du Parti de la justice et du développement (PJD), ce père de famille est considéré comme étant «l'homme de communication». En sa qualité de diplomate et sa connaissance des relations publiques, M. Choubani assure depuis 2004 la direction de communication de son parti. Il est également vice-président du conseil national du parti depuis 2008, et membre du secrétariat général du parti depuis 2004. A côté de cela, le communicateur du PJD assurait la fonction de directeur de publication du journal du parti «Al Misbah». M. Choubani porte un grand intérêt aux médias. Il mise gros sur ce champ pour la moralisation de la vie publique au Maroc. Au cours d'une rencontre à Rabat pour la présentation des résultats du dialogue national «Médias et société», il a insisté sur l'importance de cette réforme ainsi que son impact sur le vécu quotidien du citoyen. «Nous aspirons à des médias démocratiques, libérés de tout interventionnisme de tel ou tel lobby. Des médias ouverts sur l'ensemble de la société, qui lui apportent l'information, lui permettent de ressentir de la fierté pour ses médias, et non pas, comme maintenant, du mépris et une réaction de rejet», avait-il déclaré. El Habib Choubani est optimiste dans ses différentes interventions. Sa vision sur le travail parlementaire l'est aussi. D'après lui, «le travail parlementaire est devenu plus attrayant». Une chose est sûre, il n'y a pas meilleure attitude pour bien démarrer ses fonctions.